Méditation pleine présence inspirée de Jon Kabat Zinn

L’audio de la méditation pleine présence

Le texte de la méditation pleine présence

Puisque nous sommes là, c’est que nous sommes prêtes et prêts à expérimenter des choses.
Prenons donc un instant et observons comment les choses se passent pour nous en ce moment dans notre corps.
Commençons par plonger dans cet instant, là, maintenant, tel qu’il est, quel qu’il soit. En lui accordant notre pleine attention, ensemble, vous avec votre expérience, et moi avec la mienne.
D’abord, pouvez-vous prêter attention à la sonorité de ma voix pendant que je parle, au son, à la sensation qu’il produit à l’intérieur de vous. Au silence, à la qualité de votre attention lorsque j’arrête de parler, ou pendant que je parle.


Pouvez-vous observer d’autres sons qui parviennent peut-être jusqu’à vos oreilles quand je parle, ou quand j’arrête de parler. Des bruits dans la pièce, venant d’ailleurs, de l’extérieur, peu importe d’où ils viennent, peu importe ce qu’ils sont. Et pouvez-vous faire l’expérience de simplement être conscient de ces sons pendant un instant ou deux, sans même les nommer.
Également, pouvez-vous prendre conscience de l’air qui transmet ces sons jusqu’à vos oreilles, l’air autour de votre corps, l’air que vous respirez.


Et qu’en est-il de votre respiration : quelles sont les sensations provoquées par l’air qui passe dans votre corps ? Pouvez-vous sentir les sensations de la respiration dans votre corps : avec cette inspiration-ci, avec cette expiration-ci ? Pouvez-vous porter votre attention sur tout votre corps en train de respirer là, maintenant. Voyant juste si cela est possible, sans essayer de faire quoi que ce soit, juste en portant votre attention, en étant juste présent à tout votre corps qui respire, là, maintenant ?


Et pouvez-vous isoler une région ou une partie de votre corps qui ne soit pas du tout inconfortable en cet instant précis ? Si c’est le cas, voyez si vous pouvez porter votre attention sur ce que vous ressentez, sur les sensations dans cette région, peut-être en même temps que les sensations liées à votre respiration ?
Et maintenant peut-être pouvez-vous porter votre attention sur une partie de votre corps qui vous est inconfortable en ce moment. Pouvez-vous tourner votre attention pour le plus bref des instants vers cet endroit et vers l’intensité des sensations. Avec bienveillance, ne serait-ce qu’un soupçon de bienveillance : juste un petit coup d’œil ? Comment était-ce ? Et comment cela se passe-t-il maintenant, après cette incursion vers la douleur ou vers l’inconfort physique ?


Si vous êtes capable de diriger votre attention vers n’importe lesquels des aspects de cette expérience même pour le plus bref des instants et la plus subtile ou la plus fugace des sensations, et juste ressentir ce que vous êtes capable de ressentir, vous voici bien engagé dans une relation nouvelle et potentiellement thérapeutique avec vos inconforts et vos mal-être. Et, encore plus important, avec votre propre esprit et votre corps.

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